Jour 4

30 وَقَالَ نِسْوَةٌ فِي الْمَدِينَةِ امْرَأَتُ الْعَزِيزِ تُرَاوِدُ فَتَاهَا عَن نَّفْسِهِ قَدْ شَغَفَهَا حُبًّا إِنَّا لَنَرَاهَا فِي ضَلَالٍ مُّبِينٍ

31 فَلَمَّا سَمِعَتْ بِمَكْرِهِنَّ أَرْسَلَتْ إِلَيْهِنَّ وَأَعْتَدَتْ لَهُنَّ مُتَّكَأً وَآتَتْ كُلَّ وَاحِدَةٍ مِّنْهُنَّ سِكِّينًا وَقَالَتِ اخْرُجْ عَلَيْهِنَّ فَلَمَّا رَأَيْنَهُ أَكْبَرْنَهُ وَقَطَّعْنَ أَيْدِيَهُنَّ وَقُلْنَ حَاشَ لِلَّهِ مَا هَذَا بَشَرًا إِنْ هَذَا إِلَّا مَلَكٌ كَرِيمٌ

32 قَالَتْ فَذَلِكُنَّ الَّذِي لُمْتُنَّنِي فِيهِ وَلَقَدْ رَاوَدتُّهُ عَن نَّفْسِهِ فَاسْتَعْصَمَ وَلَئِن لَّمْ يَفْعَلْ مَا آمُرُهُ لَيُسْجَنَنَّ وَلَيَكُونًا مِّنَ الصَّاغِرِينَ

Et dans la ville, des femmes dirent : “La femme d’Al-Azize essaye de séduire son valet ! Il l’a vraiment rendue folle d’amour. Nous la trouvons certes dans un égarement évident. Lorsqu’elle eut entendu leur fourberie, elle leur envoya [des invitations,] et prépara pour elles une collation; et elle remit à chacune d’elles un couteau. Puis elle dit : “Sors devant elles, (Joseph !)” – Lorsqu’elles le virent, elles l’admirèrent, se coupèrent les mains et dirent : “A Dieu ne plaise ! Ce n’est pas un être humain, ce n’est qu’un ange noble !” Elle dit : “Voilà donc celui à propos duquel vous me blâmiez. J’ai essayé de le séduire mais il s’en défendit fermement. Or, s’il ne fait pas ce que je lui commande, il sera très certainement emprisonné et sera certes parmi les humiliés”. « Sourate Youssouf (Joseph), versets 30-32 »

Vous l’aurez compris, c’est l’une des nombreuses scènes de l’histoire du prophète Joseph (Youssouf):

  • La première remarque concerne l’état d’évolution de cette société qui à cette époque utilisait déjà des couverts (couteaux).
  • La seconde chose qui attire notre attention c’est la réaction de ces femmes face à la beauté dont le Seigneur a gratifié le prophète Joseph (paix sur lui): elles se sont coupées les mains sans rien ressentir !

Voilà qui pourrait expliquer la réaction du croyant et du non croyant face aux affres de la mort. Tandis que le non-croyant les subit de plein fouet et souffre le martyr lors du retrait de son âme par les anges, le croyant quant à lui est tellement subjugué par la beauté de ce qu’il voit, ce qui l’entoure et surtout ce qui l’attend qu’il ne ressent pratiquement rien du tout.

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