Lettre à une athée

Après avoir eu une discussion sur Dieu et sur les religions en général, il m’a fallu quelques efforts pour trouver le sommeil.

Vos mots dans ma tête résonnaient encore, j’aurai voulu vous dire haut et fort qu’Il était là au fond de vous, il suffisait juste de Le voir.

Par respect et pour ne pas être insistante, j’ai écouté attentivement ce que de Dieu vous pensiez.

Pourquoi tant de guerres, pourquoi avoir repris trop tôt l’âme de ceux que j’aime, pourquoi tant de malheurs ? Si Dieu existe vraiment.

 

Vos larmes coulent tandis que je voudrais que vous ressentiez la foi ! Ce sentiment de confiance en Dieu qui vous aiderait à guérir les blessures.

Vous êtes une femme belle et gentille, intelligente et tolérante. Vous m’avez émue et je vous ai aimée. Vous m’avez touchée et pour vous j’ai prié.

« Poussière nous redeviendrons et il n’y a plus rien après » ! Me dites-vous. Ouvrez votre cœur à Celui qui vous a créée. Ouvrez les yeux face à tout ce qu’Il a laissé comme signes. Celui qui recherche Dieu, Dieu viendra à lui.

Vos blessures sont grandes, vos interrogations restent sans réponse. Je suis aussi comme vous, derrière mon voile, je reste une femme. Blessée par les épreuves aussi, m’interrogeant encore parfois. La clef de mon sourire et de mon bonheur ? Elle est simplement dans le fait que j’ai accepté que les choses devaient arriver et que derrière un mal se trouvait toujours un bien.

J’ai compris du Prophète bien-aimé que le Paradis se gagne à force de courage et de patience. Que les épreuves sont le lot de celui qui marche vers Lui. Que c’est à travers les cicatrices que se trouve la purification.

Vous ne savez pas où vous allez ? Cette vie éphémère laissera place à l’Eternel. Ces épreuves laisseront place à un vaste Paradis, récompense d’une belle patience.

« Pourquoi le voile » ? Me demandez-vous. Pourquoi se cacher ? Nous sommes en France ! Choquée de certaines tenues que l’on ne voit qu’à la télé. Je comprends vos questions et vous réponds simplement que la foi est soumission. Que Dieu attend et demande de nous des choses qui, pour un cœur croyant, ne sont finalement que plaisir. Ce qui vous semble être un fardeau, ce qui vous semble être une obligation d’un homme, d’un père, d’un frère n’est finalement pour nous que « la liberté d’être » !

Rien n’est plus beau que de se soumettre à Celui qui nous le demande. Car nous ne sommes rien sans Lui ! Il est là aussi pour vous, au fond de votre cœur, empreint dans votre Ame. Vous L’avez oublié mais Il est toujours là si vous revenez.

Laissez parler votre cœur et vous saurez. Ouvrez les pages du Saint Coran et vous comprendrez. Vos larmes ont coulé du manque d’un être cher. Sachez que vous le retrouverez, il suffit tout simplement pour cela d’œuvrer !

 

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