Connaît-on aujourd’hui les grands principes d’une « alimentation-santé » ?

Peut-on réellement éviter les maladies en mangeant mieux ?

Nous sommes persuadés qu’aujourd’hui il existe un modèle d’alimentation-santé préventive susceptible de réduire très fortement ce fléau qui touche une grande partie de l’humanité. L’Organisation Mondiale de la Santé et l’ensemble des scientifiques aujourd’hui sont tous d’accord pour affirmer que grâce à des moyens simples nous pouvons répondre à ce fléau que sont ces maladies dites de « civilisation ». Il y a 20 ans, une expérience pratique faite à Lyon a bouleversé la vision du monde médical (pour les plus éclairés) : cette étude à montré qu’il était possible, par une approche nutritionnelle très simple, modifiant quelques règles d’une grande banalité et surtout accessible à tous, de réduire de 70% la mortalité cardiaque, mais également de 50% l’apparition de nouveau cancer !

 

Une autre étude a été effectuée en Finlande, le pays le plus durement touché par la mortalité cardiaque dans les années 60. Politiques, médecins, producteurs et transformateurs de l’industrie agroalimentaire… tous se sont mobilisés pour inverser ce qui semblait devenir une fatalité. Ils ont modifié quelques éléments simples de leur alimentation quotidienne, la production agricole a, elle aussi, effectué quelques changements : consommer davantage de fruits et de légumes « de SAISON », manger non pas moins gras mais différemment les aliments gras au quotidien, etc.… En 20 ans, les résultats furent spectaculaires et imprévisibles sur du court terme : 60% de mortalité cardiovasculaire en moins, près de 50% de cancers en moins, alors que partout en Europe ce fléau continuait sa progression et qu’aucune initiative n’avait vu le jour pour diminuer sa progression !

Ce que nous pouvons d’ores et déjà dire sur ces deux études, c’est : un, la prise de conscience du problème par les autorités compétentes, et secundo bien comprendre que ces changements au quotidien, changement de ces habitudes alimentaires, demanderont effort, persévérance avec, à la clef, résultat spectaculaire.

Manger un peu de fruits tous les jours, des légumes, est-ce à la portée de chacun d’entre-nous ? Évidemment que OUI. Pour en revenir à l’étude faite à Lyon, la consigne qui avait été donnée à celles et ceux qui y avaient participé, était : « pas un jour sans un fruit »

C’est très simple. Il ne s’agissait pas de demander de manger 400 à 500 g de fruits et légumes tous les jours, même si cela pourrait sembler louable. Mais n’oublions pas notre contexte et où nous vivons ! Apprendre à manger sainement là où nous vivons !

Nous pouvons commencer par nous poser une question très simple, ai-je mangé un fruit ou des légumes aujourd’hui ? (de saison si possible !). Si nous posions la question à l’Européen lambda, il répondrait probablement par la négative ! Et c’est bien là le problème ! Voici quelque chose de simple, savoureux mais…. Le message a apparemment du mal à passer !

L’ambition de demain, c’est que partout où l’on mange, nos enfants et nous, puissions bénéficier d’une alimentation saine au service de notre santé et de notre planète. Car bien évidemment si nous ne faisons pas un effort pour notre planète, notre alimentation en sera totalement affectée.

Une étude très intéressante effectuée à Lorient par une équipe de chercheurs a permis de mettre en évidence l’intérêt d’une alimentation saine. Mais qu’est-ce qu’une alimentation saine ? Nous insistons sur ce terme, car le lien est celui des pesticides et autres polluants qui ont une influence directe sur notre alimentation-santé.

Cette équipe de chercheurs a donc étudié l’impact d’une alimentation riche en oméga-3 sur le développement du diabète et du surpoids; au cours de cette étude, on a proposé à des volontaires en surpoids et diabétiques un modèle d’alimentation particulier : certains suivaient un régime classique, alors que d’autres avaient apparemment le même régime sauf que les aliments étaient riches en oméga-3. Les mêmes aliments !

Résultats : les deux groupes avaient perdu du poids en deux mois, de la même façon. Mais la grande différence a été que tous ceux qui avaient perdu du poids avec un « régime » normal l’avait repris six mois plus tard. Par contre, et c’est ce qui est surprenant (en apparence !), c’est que les sujets qui avaient consommé les mêmes aliments mais riches en oméga-3 n’avaient absolument pas subi l’effet yo-yo, pas de reprise de poids. Pas 1g ! De plus, tout leur profil cardiovasculaire s’était amélioré.

Encore une fois de plus, ces expériences nous montrent que des changements alimentaires simples peuvent modifier des facteurs de risques de maladie cardiaque, de cancer, de surpoids, etc.…

Soigner les maladies avec des « anti » est-elle une solution suffisante ?

Vous souffrez d’hypertension, on vous propose un antihypertenseur. Vous avez  une inflammation, on vous propose un anti-inflammatoire. Vous avez des palpitations, on vous propose un anti arythmique. Vous avez du cholestérol, on vous propose un anti cholestérol émiant… mais lorsque l’on regarde les recommandations de santé, la toute première recommandation concerne l’hygiène de vie, la nutrition en tout premier lieu.

Voilà ce que nous constatons lorsque nous dispensons nos conseils, qu’en rééquilibrant les menus, en changeant les graisses, en améliorant la tolérance alimentaire, en donnant des conseils d’hygiène de vie, on observe une amélioration significative de la santé, encore faut-il vouloir changer ses habitudes.

Nutrition-Santé et médecine préventive

Dès l’origine les liens entre nutrition et santé étaient évidents et intimes. L’Homme a toujours suivi depuis l’aube de l’humanité le bon sens, celui de la vie, de la santé. La vie ne peut s’exprimer que s’il y a une nutrition adéquate. C’est la même chose pour la première cellule, les premiers êtres vivants, les plantes, mais aussi les animaux et l’Homme. Depuis 3 millions d’années l’Homme à survécu dans ce milieu hostile parce qu’il trouvait autour de lui une nutrition en parfaite adéquation avec son environnement.

L’Homme du XXIème siècle a le même patrimoine génétique que nos anciens ancêtres, chasseur-cueilleur. A cette époque l’Homme puisait sa nourriture dans l’abondance végétale de son milieu, parfois de la chasse, de la pêche. Puis devenu paysan-cultivateur et éleveur, son alimentation est devenue plus régulière, il a su maitriser la culture et l’élevage. Son alimentation est restée traditionnelle et naturelle, authentique et adaptée à ses besoins. Ce n’est qu’il y a une cinquantaine d’années, un bref instant au regard de l’humanité, que nous avons totalement changé la donne. Nous ne sommes plus « chasseur-cueilleur-paysan-cultivateur-éleveur », nous sommes devenus « consommateur de produits transformés, industrialisés et raffinés ». Cette alimentation est totalement différente de celle de nos ancêtres, de nos aïeux, et même celle de nos grands-parents !

On ne soupçonne pas assez comment cette nouvelle alimentation influe directement sur notre santé. Prenons un exemple simple, celui de l’influence de la nourriture des abeilles sur leur développement et leur potentiel. Si on nourrit des larves d’abeilles avec de la gelée royale, elles donneront naissance à des reines dont l’espérance de vie est de 3 ou 4 ans, très supérieure aux ouvrières qui ne vivent que quelques semaines et qui elles étaient nourries à de « l’ordinaire » !

Deux larves identiques, deux modes d’alimentation différents et deux abeilles totalement différentes à la sortie ! (surprenant non !)

Hélas c’est aussi vrai pour l’Homme, depuis 50 ans nous avons totalement changé notre mode nutritionnel et nos gènes sont devenus fous ! Cela peut expliquer en très grande partie l’explosion des maladies.

Si nous ne prenons pas conscience dès maintenant de l’importance de l’influence de l’alimentation sur notre santé et que manger sainement c’est se prémunir d’une longue liste de maladies dites de « civilisation », nous courons à la catastrophe ! (même si la sonnette d’alarme a déjà été tirée !!!); voici la médecine-préventive de demain, elle commence d’abord dans notre assiette.

Il faut aller de l’avant !

Nous devons aller de l’avant, revenir en arrière comme à l’époque de nos grands-parents ce n’est pas souhaitable, il faut apprendre à vivre avec son temps ! (adage des anciens)

Nous devons utiliser la technologie d’aujourd’hui avec les connaissances récentes et ne plus refaire les erreurs du passé, réussir à faire des produits sains, même s’ils doivent être transformés. Quoi de plus naturel pour une maman que de donner à ses enfants une bonne cuisine avec de bons ingrédients naturels et provenant d’animaux bien nourris ! Une nutrition protectrice pour nous et pour notre planète, car n’oublions pas que nous vivons en symbiose avec notre environnement.

A suivre : Les clefs de la Nutrition Santé


Un commentaire

  1. On a appris en cours que 30% des cancers sont dûs à la nutrition.
    Sa veut tout dire…mais ce n’est pas pour autant que l’on fait attention à nos habitudes alimentaires.

    Allah ihdina

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