Par les bombes. Par les balles. Par la faim. Israël détruit les Palestinien·nes de Gaza.

Chaque jour des enfants meurent de faim, de plus en plus nombreux. Les images sont insupportables. Des Gazaouis affamés se font tirer dessus par l’armée israélienne en s’approchant d’un convoi alimentaire. Il ne s’agit ni d’une tragédie inévitable ni d’une conséquence malheureuse d’un conflit. Il s’agit d’une politique délibérée. Chaque jour l’armée et les colons empêchent l’aide d’arriver. Préméditée et organisée, la famine est une des dimensions de la guerre génocidaire qu’Israël mène contre la population de Gaza.

Netanyahou annonce une terrible invasion terrestre de Rafah, dont la population est déjà bombardée, fusillée, affamée. En Cisjordanie, les colons soutenus par les autorités ne cessent de multiplier tueries, destructions, spoliations…

Il y a un mois, la Cour Internationale de Justice (CIJ) reconnaissait un risque de génocide contre les Palestinien·nes de Gaza et obligeait Israël à prendre des mesures immédiates. Tous les rapports convergent, Israël ne respecte une fois de plus aucune des obligations que le Droit international lui impose.

Et pourquoi le ferait-il, puisqu’il peut continuer à bafouer en toute impunité le Droit international, les obligations de l’occupant, le droit humanitaire… ? Car Israël, allié avec les gouvernements d’extrême droite du monde entier, est soutenu par les États occidentaux (les États-Unis en premier, mais la France aussi) qui ne respectent pas davantage que lui les obligations qui découlent de la décision de la CIJ. Ils se rendent ainsi complices du génocide.

Non seulement il n’y a toujours aucune sanction contre Israël, mais les livraisons d’armes se poursuivent. Les déclarations diplomatiques ne trompent personne : le soutien inconditionnel à cet État colonial, d’apartheid, et désormais génocidaire, est maintenu de manière éhontée.

Seule une mobilisation populaire massive peut permettre de modifier les rapports de force. Renforçons la campagne BDS, qui connaît des succès. Amplifions les actions de solidarité tout au long de mars 2024, mois de l’Israeli Apartheid Week, un temps de mobilisation internationale qui a lieu tous les ans et qui prend cette année une importance particulière.

Gaza est assassinée. La Palestine est détruite. Il y a urgence.

La Coordination nationale de l’UJFP, le 4 mars 2024

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