Une histoire d’amour dans la maison du prophète

Le 25 janvier 2020 s’est tenue une conférence, au sein d’une petite mosquée de Lille, sous le thème : une histoire d’amour dans la maison du Prophète (paix et salut de Dieu sur lui).

Il n’en fallait pas plus pour que nous nous organisions pour y participer, durant les semaines précédant cette rencontre. C’était écrit en lettres d’or sur nos plannings : nous avions tellement besoin de ressourcer nos cœurs en groupe, nous avions tellement besoin dans notre monde si bousculé, si troublé de parler d’amour et lorsque cet amour se vivait dans la maison du Bien-Aimé, comment ne pas s’empresser de venir boire de son cœur et de ses sagesses (paix et salut de Dieu sur lui).

Un titre qui promettait une soirée magnifique tout en gardant une part de mystère.

Après la prière du soir célébrée en groupe, hommes, femmes et enfants purent s’installer pour écouter ensemble comme un seul cœur, comme un seul corps cette conférence qui avait rassemblé environ une centaine de personnes.

Le climat était fraternel, serein, apaisant… Le Dr Karim Lallouche avait fait le déplacement pour nous parler d’amour dans la maison du Prophète, qu’allions-nous bien pouvoir découvrir ?

L’histoire dont il était question était celle de Zaynab (que Dieu l’agrée), la fille du Prophète (paix et salut sur lui) et de notre mère Khadija (que Dieu l’agrée). Une fille éduquée, élevée, nourrie par l’amour du Prophète de Dieu et de la première femme croyante Khadija. Une femme au cœur aimant qui vécut avec son cousin Abou Al-‘Âs ibn Ar-Rabi’ une belle histoire d’amour, qui sera secouée de nombreuses fois.

Une histoire pleine de leçons et de sagesse sur la patience, le sacrifice, l’obéissance à Dieu et Son messager mais également sur la place de l’amour dans le couple, la clémence, la bienveillance et l’endurance qui doivent exister entre les époux.

Cette belle histoire d’amour nous apprend également comme la place de la femme musulmane au premier temps de la révélation était noble et grande. Nous invitons vivement les lecteurs à découvrir cette belle histoire qu’il serait trop long de retranscrire en détail dans cet article.

Nous vous invitons à la lire avec votre cœur comme elle nous a été offerte ce soir du 25 janvier avec cœur, passion et humour. Lors de la conférence, nous passions des rires aux larmes et de l’émotion à la motivation d’appliquer ce que nous apprenions.

Le public tantôt riait, tantôt était ému jusqu’aux larmes. Nous avons vécu un moment hors du temps et de l’espace. Lors de ces moments bénis de rencontre en Dieu, c’était un peu comme si le temps s’arrêtait, comme si tous nos soucis devenaient inexistants, comme si tout était possible. La sérénité nous enveloppait, la tranquillité enlaçait nos cœurs et nos âmes et nous nous sentions plus proches de Dieu et de Son Bien-Aimé.

Nous nous remettions également en question lorsque notre invité nous questionnait sur cette thématique de l’amour : « Pourquoi avions-nous si peur de montrer nos sentiments ? Pourquoi parler d’amour et d’intimité était-il encore trop tabou dans notre communauté ? Comment pouvions-nous nous détacher de notre éducation qui ne laissait parfois que peu de place aux sentiments ?…».

Finalement, que valent tous nos discours, tous nos rappels, tous nos actes d’adorations s’ils ne sont pas animés par l’amour ? Le prophète Mohamed (paix et salut de Dieu sur lui) venu comme miséricorde pour l’humanité nous a enseigné l’amour et le propageait autour de lui. Il est temps que nos chaînes soient retirées, que nos cœurs se réveillent, que nos langues se délient pour verbaliser l’amour car rien n’est plus beau qu’un cœur qui aime, qu’une langue qui l’exprime et que des actes qui le démontrent.

Au cœur de la maison du Prophète (prière et salut de Dieu sur lui), nous nous sommes arrêtés le temps d’une soirée pour parler d’amour. Une faculté inhérente au cœur humain, un cadeau du Très-Haut, du Tout-Aimant.

Dieu nous a donné la faculté d’aimer ! Il est impératif de nourrir ce sentiment, de le propager et d’en contaminer les autres.

Qui étouffe cette faculté et s’en prive, se prive en réalité d’un grand bienfait !

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