Dans les derniers jours du Ramadan, garde espoir en Lui
Tu avais certainement attendu l’arrivée de ce mois béni et plus les jours de ce mois passent, plus tu réalises que tu ne profites pas assez, comme tu l’aimerais, de chaque heure et de chaque instant du Ramadan.
Les journées passent les unes après les autres et tu t’interroges, tu essaies de mieux faire avec ce sentiment qui perdure ; un sentiment de vouloir mieux vivre spirituellement et profondément ce mois lumineux de pardon et de Miséricorde divine. Tu voudrais ne pas en perdre une miette mais les obligations de la vie quotidienne sont toujours là… Alors, change de regard sur tout cela et change de regard sur Celui qui t’observe, qui voit tes actions, ton souci, ta tristesse de ne pas en faire assez. Sache qu’Il te connait ; Il connait tes intentions profondes et Il veut pour toi le meilleur. Il est Celui qui t’aime plus que ta propre mère, Sa Bienveillance t’entoure à chaque instant, même si tu ne t’en aperçois pas toujours.
Espère en Lui car Il t’a réservé le meilleur pour la dernière décade de ce mois béni. Sa Miséricorde est telle qu’Il t’accepte encore et encore avec tes fautes et tes faiblesses. Il veut que tu reviennes encore à Lui, plein de regrets, avec un repentir sincère, que tu ressentes au plus profond de toi tout le besoin que tu as de Lui. Un beau retour sincère vers Lui, plein de crainte révérencielle et d’espoir en Son Pardon, en Sa Miséricorde, en Son Amour pour toi.
Les dix derniers jours du mois de Ramadan sont cette chance qu’Il t’offre de revenir encore à Lui en ce mois béni, de te détacher, encore davantage, de tes préoccupations terrestres pour te tourner entièrement vers Lui. Et si, physiquement, tu ne peux te soustraire à certaines de tes obligations quotidiennes, alors essaie de tourner ton cœur, à tout instant, vers Lui.
Délaisse tes soucis du quotidien et renouvelle ta bonne opinion de Lui. Rappelle-toi que ce mois tout entier, et ses dix derniers jours en particulier, sont un signe manifeste de Sa Bonté et de Sa Compassion envers toi. Il veut te donner, t’entendre L’invoquer, Lui demander avec insistance, te lever et prier la nuit, en t’adressant à Lui… te recentrer sur Lui et délaisser ce que tu aimes, pour Lui. Continue d’œuvrer et d’espérer car nos actions ne valent que par leurs intentions et la conclusion de nos œuvres est ce qui importe réellement. Il est toujours temps de revenir à Celui qui s’adresse à nous avec ces paroles de compassion : « Dis : Ô Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde de Dieu. Car Dieu pardonne tous les péchés. Oui, c’est Lui Le Pardonneur, Le Très Miséricordieux. » (Sourate 39, verset 53)
Il est temps pour nous de chercher Son Absolution “Afwou”, cet effacement de nos péchés qui nous permet de retrouver une pureté intérieure, pour que nous puissions changer et devenir meilleurs. Dieu est Le Généreux, Le Clairvoyant. Même si tu n’arrives pas à donner le meilleur de toi-même pendant ces dix dernières nuits, Il t’accorde de nouveau une facilité en te permettant de porter ton attention et tes efforts, pour revenir à Lui, sur les cinq dernières nuits impaires de ce mois béni… et l’une de ces nuits est meilleure que mille mois.
Dieu est là, tout près, Il répond à celui qui L’invoque, lorsqu’Il L’invoque. Demande-Lui sincèrement, lis Sa Parole en essayant de la méditer pour essayer de la vivre, confie-toi à Lui car Il est Celui qui sait tout de toi et ce qui est le mieux pour toi.
Reprends espoir, trouve cet optimisme que notre bien aimé Prophète, paix et bénédiction sur lui, nous a enseigné et prie sur lui pour te rapprocher de lui.
Agrandis tes intentions, en cette fin de mois béni, et demande à Celui qui t’entend à tout instant, avec espoir et conviction, Son Amour et celui de Son Bien Aimé, paix et bénédiction sur lui.
« Lorsque le cheval de course sait qu’il arrive à la fin de la piste, il exerce tous ses efforts pour gagner la course. Ne laissez pas le cheval de course être plus intelligent que vous. Car en vérité, les actes sont jugés par leurs conclusions. Donc, si vous n’avez pas bien accueilli le début de Ramadan alors peut-être allez-vous faire mieux lors des adieux. » (ibn al Jawzi)