L’univers de l’engagement

Si Dieu porte tant notre regard sur la création, c’est finalement que nous partageons de nombreux points communs, il suffit d’y réfléchir. Aussi, au vu de nombreux terrains d’engagements que les croyants ont investis, nous pouvons l’imaginer comme un univers à part entière.

Selon les plus récentes recherches, il n’y a qu’une planète habitable par l’homme, la planète bleue. Son surnom est d’ailleurs inspiré par sa particularité majeure, la présence d’eau couvrant la majorité de sa surface. Les autres planètes, malgré leur attraction, leur composition, leur taille restent hostiles à toute vie. De la même façon, il n’y a qu’une seule orientation qui peut assurer de vivre son plein engagement, la sphère de Dieu, la quête de sa satisfaction, l’eau, symbole de vie, tout comme le rappel, présence à Dieu essentielle pour une action durable. Toute chose est amenée à disparaitre, toute chose est vaine sauf le Visage de Dieu, nous enseigne-t-on. Tout comme les étoiles que nous voyons au loin, d’anciennes galaxies devenues poussières. Les fausses causes ou vidées de la substance divine ne seront que de lointains souvenirs, voire des regrets le Grand Jour.

Ceci dit, cela n’exclut pas de lutter pour la justice, dans des causes religieusement neutre aux cotés de camarades n’ayant pas (encore…) choisi Dieu comme raison d’être, comme essentiel.

Sur terre, plusieurs écosystèmes se côtoient et subsistent par la diversité des éléments qui les composent. Une multitude essentielle qui touche notamment les végétaux, les minéraux ou les animaux. Par symbiose, ou encore par osmose, chacun interagira avec l’autre afin de maintenir l’équilibre du microcosme et la survie de leur propre espèce.

De la même façon, un terrain d’engagement peut ressembler à un biotope particulier. Parfois, une œuvre, un projet peut être un espace de détente, de contemplation, comme une clairière apaisante dans un bois verdoyant. Un espace littéraire, des rencontres sportives, ou même un club d’échecs peut ressembler à cela. Mais, sur ce registre, rien ne vaut les jardins du paradis, les assises de la foi, évidemment. Peu de difficultés, et de tensions, une convivialité propice à un climat reposant, de l’amour, du partage, un calme apte à envelopper les cœurs.

Sur d’autres causes, la tension omniprésente, la force des adversaires, voire des luttes humanitaires ressemblent à ces climats arides que seuls explorent les plus aguerris. Peu importe l’inconfort, le froid, le chaud et la disette, il faut traverser ce désert pour que la paix revienne. Dans ces zones extrêmes, la végétation est rares, mais luxuriantes près des quelques sources d’eau, des oasis de Rappel. Dans ces endroits, la faune s’adapte et ne fuit pas, tout comme ces combattants toujours debout, mais vaillants, à main nus ou au lance-pierre.

Parlons un peu des pôles extrêmes. Ils indiquent les directions et sont en permanence balayés par le froid. Peu d’hommes s’y aventurent, bien que l’eau soit des plus pures. Les pôles abritent les plus vaillants, les plus admirables des savants. Ils préservent les nectars cachetés, l’héritage prophétique, les secrets de Dieu et les sciences du Coran. Pour les atteindre, il vous faudra traverser des océans hostiles et éviter des icebergs d’épreuves. Ils sont en retrait de la vie conventionnelle, mangent peu et dorment peu. L’alternance du jour et de la nuit ne les concerne qu’une fois par an. De toute façon, ils vivent le jour comme la nuit constamment au service de Dieu. Cependant, ils sont les premiers à percevoir les destructions de l’humanité lointaine. Tout comme les pôles subirent les destructions de la couche d’ozone. Les glaces polaires fondent inévitablement, les savants disparaissent tout autant. Que Dieu ait pitié de nous.

Il y a d’autres savants qui ont choisi de vivre pour édifier et construire des générations gagnantes. Au milieu des terres, ils sont des montagnes à gravir ou des volcans au cratère actif. Parfois il y a éruption comme lorsqu’une parole, une exhortation, une mise en garde est adressée à un tyran. En altitude, ils recueillent l’eau du Rappel en premier puis la filtrent par des glaciers puis la déversent vers les villes par des fleuves généreux et des pluies bénies. Malheureusement, de nos jours, cette eau pourtant si douce, finira polluée par les maladies du cœur.

Si je ne suis pas allé plus loin dans le développement, c’est qu’au final, que sera l’engagement sans foi, sans science. Peut-on survivre sans eau ? Dans l’engagement, nous avons tendance à croire que cela suffit, que l’œuvre concrétise et que le cœur, de toute façon y est.

J’invite ceux qui donnent de leur temps, de leur argent, de leurs sentiments à se tourner quelquefois vers Dieu et à rechercher sa satisfaction éternelle. Le bien que vous faites est une excellente chose. Vous parvenez à atteindre l’osmose avec vos frères d’armes dans un milieu pourtant hostile. Mais n’oubliez pas de perpétuer votre espèce, de renouveler votre foi et d’œuvrer pour votre salut personnel…

 

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