Ode au Messager 

À notre bien-aimé, à mon bien-aimé Prophète, j’adresse ce poème.

À toi, ô Mohammed, envoyé tel le printemps pour ramener à la vie nos cœurs éteints et ensommeillés, par la lumière et la grâce de ton seigneur.

À toi qui as voyagé vers les destinations célestes auxquelles nous aspirons.

À toi, qui gardas précieusement ton invocation pour le jour du grand rassemblement.

À toi, qui ne cesseras de répéter ma communauté, ma communauté.

À toi qui donnas à la femme, l’esclave et l’orphelin une place digne et honorable. 

À toi qui percevais au-delà des apparences la réalité et la beauté à éclore de nos âmes et de nos cœurs. 

Dans la graine, tu entrevoyais la fleur, dans la nuit tu percevais l’aube, et dans le croissant, tu discernais la pleine lune dans toute sa splendeur.

Tu n’offris pas seulement de ton temps et de tes biens à ceux qui en avaient besoin, mais tu nous fis don de tout ton être en charité devant ton Aimé.

Que ne donnerais-je, ô Messager de Dieu, pour savoir que de moi, tu es fier, ainsi que de mes sœurs et mes frères. 

Que ne donnerais-je, ô Bien-aimé de Dieu, pour être assise auprès de toi, entendre tes paroles et sentir ton parfum.

Que ne donnerais-je, ô Envoyé de Dieu, pour entendre tes conseils, le son de ta voix, voir en toi L’éternel.

Que ne donnerais-je, ô Mohammed, pour apercevoir ton visage qui fut comparé à la pleine lune reflétant le soleil divin.

Que ne donnerais-je, ô mon bien-aimé, pour m’abreuver de tes paroles dont la symphonie exhale le parfum de l’Éternel.

Que ne donnerais-je pour marcher près de toi, femme soumise au Seigneur souhaitant réformer son cœur.

Que ne donnerais-je pour m’asseoir timidement, pudiquement dans la mosquée bénie que tu chérissais tant. 

Que ne donnerais-je, ô Prophète de Dieu, pour te voir un instant, te demander pardon, te dire ma reconnaissance.

Que ne donnerais-je, ô Messager de Dieu, pour t’entendre me dire « mon intercession tu as, au Paradis on se retrouvera, marche toujours sur mes pas »

Que ne donnerais-je pour que de tes mains tu étanches ma soif à la source originelle.

Que ne donnerais-je pour que tu poses sur moi ton regard bienveillant et aimant, que tu me tiennes par la main lorsque sera venu pour moi le temps de me présenter devant le Tout-Puissant, le Tout-Clément.

Il me suffit pour l’instant de savoir que chaque fois que je prie sur toi, Dieu rend ton âme afin que tu me rendes le salut.

Il me suffit pour l’instant de savoir cela, pour sentir qu’au fond tu es toujours près de moi …

Il me suffit pour l’instant d’espérer que tu répondes à une seule de mes prières pour apaiser mon cœur esseulé, solitaire.

Et je me réjouis de savoir que moi, ta sœur, je t’ai manqué, tel que tu l’as confié à tes compagnons, de larmes, les yeux embués.

À l’unisson et tel un seul cœur, nous, tes frères et tes sœurs, t’adressons en cet instant et à jamais nos plus belles prières, nos plus sincères salutations.

À l’unisson, en ces jours qui t’ont vu naître, nous réitérons notre pacte et notre engagement sur tes pas.

Ô ! Envoyé de Dieu, nous nous sommes réunis en ce jour, dans la fraternité et l’amour. 

Que Dieu nous rassemble auprès de toi dans les jardins d’Eden, là où n’existe nulle tristesse et nulle peine… 

اللهم صل على سيدنا محمد النبي و أزواجه أمهات المؤمنين و ذريته و أهل بيته كما صليت على آل سيدنا ابراهيم إنك حميد مجيد

Seigneur prie sur Mohamed le Prophète, sur ses épouses les mères des croyants, sur sa descendance et les gens de sa maison comme Tu as prié sur la famille d’Abraham, Tu es certes Digne de louanges et Glorieux.

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