Ramadan: jour 3

وَلَقَدْ آتَيْنَا دَاوُدَ وَسُلَيْمَانَ عِلْمًا وَقَالَا الْحَمْدُ لِلَّهِ الَّذِي فَضَّلَنَا عَلَى كَثِيرٍ مِنْ عِبَادِهِ الْمُؤْمِنِينَ {15} وَوَرِثَ سُلَيْمَانُ دَاوُدَ وَقَالَ يَا أَيُّهَا النَّاسُ عُلِّمْنَا مَنْطِقَ الطَّيْرِ وَأُوتِينَا مِنْ كُلِّ شَيْءٍ إِنَّ هَذَا لَهُوَ الْفَضْلُ الْمُبِينُ {16} وَحُشِرَ لِسُلَيْمَانَ جُنُودُهُ مِنَ الْجِنِّ وَالْإِنْسِ وَالطَّيْرِ فَهُمْ يُوزَعُونَ {17} حَتَّى إِذَا أَتَوْا عَلَى وَادِي النَّمْلِ قَالَتْ نَمْلَةٌ يَا أَيُّهَا النَّمْلُ ادْخُلُوا مَسَاكِنَكُمْ لَا يَحْطِمَنَّكُمْ سُلَيْمَانُ وَجُنُودُهُ وَهُمْ لَا يَشْعُرُونَ {18} فَتَبَسَّمَ ضَاحِكًا مِنْ قَوْلِهَا وَقَالَ رَبِّ أَوْزِعْنِي أَنْ أَشْكُرَ نِعْمَتَكَ الَّتِي أَنْعَمْتَ عَلَيَّ وَعَلَى وَالِدَيَّ وَأَنْ أَعْمَلَ صَالِحًا تَرْضَاهُ وَأَدْخِلْنِي بِرَحْمَتِكَ فِي عِبَادِكَ الصَّالِحِينَ{19}

Nous avons effectivement donné à David et à Salomon une science; et ils dirent : “Louange à Dieu qui nous a favorisés à beaucoup de Ses serviteurs croyants”.
Et Salomon hérita de David et dit : “ô hommes ! On nous a appris le langage des oiseaux; et on nous a donné part de toutes choses. C’est là vraiment la grâce évidente.
Et furent rassemblées pour Salomon, ses armées de djinns, d’hommes et d’oiseaux, et furent placées en rangs.
Quand ils arrivèrent à la Vallée des Fourmis, une fourmi dit : “Ô fourmis, entrez dans vos demeures, [de peur] que Salomon et ses armées ne vous écrasent [sous leurs pieds] sans s’en rendre compte” !
Il sourit, amusé par ses propos et dit : “Permets-moi Seigneur, de rendre grâce pour le bienfait dont Tu m’as comblé ainsi que mes père et mère, et que je fasse une bonne œuvre que tu agrées et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs vertueux”. « Sourate An-Naml (Les fourmis ), versets 15- 19 »

Voici une fourmi qui par ses paroles a mérité que toute son espèce porte le nom d’une sourate du Coran. Il est vrai que quand on analyse ses paroles, on se rend compte de la profondeur de ses dires : dans un premier temps, elle lance un signal d’alarme spécialement dédié à ses semblables (Ô fourmis), puis elle les exhorte à rentrer se cacher dans leurs demeures donnant ainsi la solution pour échapper au danger imminent qui les menace. Après avoir mis son peuple en sécurité, elle s’adresse à lui afin d’expliquer en quoi consistait le danger auquel il faisait face, et finalement elle va excuser auprès de sa colonie le comportement de ce Prophète et de son armée arguant que c’est la petitesse de leur taille qui les rend invisibles. Cette petite fourmi fait preuve d’une sagesse qui fait défaut à beaucoup d’humains.

Si nous pouvions prendre le temps de comprendre l’autre, bien des conflits seraient évités. Moralité, derrière la petitesse des créatures il y a la grandeur du Créateur. ( à suivre)

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