Lis, je ne suis pas lettré

Voici ce qu’a répondu à trois reprises le Prophète Mohammed (Paix et bénédictions sur lui) à l’Archange Gabriel (Paix sur lui).

Tel a commencé le combat du Prophète (Paix et bénédictions sur lui) pour que l’Homme puisse avoir accès à la Révélation.

Le Coran a été révélé durant le Mois de Ramadan … C’est un Livre béni, descendu sur un homme béni, durant un mois béni.

Il représente un Message aussi bien collectif qu’individuel destiné à chacun de nous, afin de réveiller notre coeur, notre corps et nos sens. Cette lettre de vérité, certes puisque c’est le Coran révélé, provient de la part du Seigneur des mondes dans le but de guérir nos coeurs des soucis, des rancoeurs … ainsi que de tous ces états qui nous rendent mal et qui nous empêchent parfois de fermer l’oeil.

Plus l’Homme avance dans son cheminement, plus il a besoin d’être nettoyé et purifié des taches qui le souillent. Le Coran est là comme purificateur de notre âme. Il est le remède de nos maux et de nos maladies spirituelles et physiques.

Le Prophète (Paix et bénédictions sur lui) était prêt à recevoir cette lumière. Son coeur et son corps tout entier étaient ouverts à cette bonne nouvelle, que le monde entier allait recevoir par son intermédiaire.

Posons-nous la question individuellement.
Sommes-nous prêts, nous aussi, à remplir notre for intérieur de ces Paroles ?
Sommes-nous assez propres pour mériter de les toucher, de les lire et de les approcher ?
Le verset ne nous rappelle-t-il pas en parlant du Coran “que seuls les purifiés sont autorisés à le toucher” ? (cf : S.56 V.79)

Il peut certes nous illuminer, mais sous certaines conditions. Notre coeur doit y être attaché et nous devons renouveler fréquemment notre intention pour ne pas tomber dans l’insouciance. N’oublions pas que le monde de l’invisible se manifeste à nous, sans que nos yeux puissent en témoigner. A la lecture des versets de Dieu, la présence des anges est incontestée, ils nous entourent et nous écoutent attentivement … Quel honneur !

Nous devons essayer de nous positionner par rapport à nos pieux prédécesseurs (que Dieu les agrée) qui pleuraient en se prosternant, sous l’effet de leurs lectures.

Ce même Coran, que nous disposons nous aussi entre nos mains, représentait bel et bien le printemps de leur coeur et la lumière de leur poitrine.
Quelle place occupe le Coran dans ma journée ?
Est-il un membre de ma famille ?

Pleure sur ton sort ma soeur, mon frère, de ne pas être sensible en écoutant ces nobles paroles.

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