Et si l’humanité jouait sa dernière scène ?

Et si l’humanité jouait sa dernière scène ?

Et si le monde, qu’on croyait inoffensif pour l’homme, sous sa tutelle, avait au contraire un rôle bien précis ?

Et si l’histoire de l’humanité avait un sens différent que celui qu’on lui prête depuis l’essor industriel ? Et si les choses qui nous entourent avaient du sens ?

Et si la justice était quelque chose qui dépassait l’homme lui-même ? La boîte de pandore est ouverte…

Les questions interdites ou reléguées aux oubliettes, hier, peuvent à nouveau faire surface. Une humanité trompée, c’est ce que ces derniers événements nous montrent. Nés dans une modernité où tout semble maîtrisé par l’homme, où la sécurité nous réconforte, où la mort n’est qu’une lointaine et vague réalité qui ne touche, au pire, que les autres. Tous, sans exception, nous vivons ces mêmes sentiments, alors que deux siècles plus tôt ce n’était pas le cas. D’où vient alors cet étrange sentiment commun de sécurité, d’infaillibilité, d’invincibilité ? D’où vient ce sentiment vague d’immortalité qui nous affranchit naturellement de la question auparavant omniprésente de ce qui se passe après la mort ? De la raison de notre présence sur cette terre, de notre passage du néant à l’existence…

Et si l’humanité jouait sa dernière carte ?

Et si, sans nous en rendre compte, nous étions trompés depuis notre naissance par la puissance de communication moderne, les techniques de manipulation des masses, la désinformation.

Et si notre réalité du monde était transfigurée par une génération de philosophes tous bien nourris par l’essor de l’ère industrielle, l’ère de la déshumanisation, l’ère des guerres et des violences pour maintenir à flot une économie au profit d’une poignée d’êtres humains…

Et si, l’aspiration profonde, qui fait de l’homme un homme, cet amour, cet élan de générosité, cette recherche du bien, cette conscience du mal, cette capacité à imaginer un monde meilleur, quelque chose de magique, de fantastique, n’était pas seulement une erreur génétique ? Et s’il s’agissait de la mémoire de notre âme qui aurait vécu sa propre expérience en notre sein, qui aurait eu ses propres souvenirs et son propre voyage avant d’être liée au corps.

Et si l’humanité jouait sa dernière scène ?

Et si tous ces moyens extraordinaires qui permettent à l’homme de s’échapper de sa condition matérielle à travers un voyage spirituel, à l’intérieur de lui-même ou vers l’extérieur pour les mieux accompagnés et les plus expérimentés, avaient été confisqués à notre naissance. Et si on nous avait emprisonnés dans une féérie maitrisée, une rêverie sans lendemain, un bien-être éphémère nourri par l’imagination orientée d’une industrie des jeux vidéo ou de la cinématographie ou encore par l’esprit tordu d’artistes n’ayant pas dépassé les frontières de leur bestialité…

Pourquoi l’humanité jouerait sa dernière scène ?

Se libérer, voilà un joli mot qui fait écho aujourd’hui. Se libérer des fausses croyances que la religion de l’argent a bien ancrées dans nos esprits et dans nos cœurs.

Nous ne sommes pas immortels !

Nous ne sommes pas destinés à produire sans fin, à en oublier de vivre !

Nous ne sommes pas condamnés à être malheureux si nous n’avons que peu !

Le bonheur ne se trouve pas dans notre estomac, ou plus bas !

La quête de sens est toujours d’actualité et n’a pas été résolue par l’invention de la monnaie papier ou numérique !

Les réponses à mes questions profondes, qui font de moi un être humain, ne se trouvent pas là où s’accumulent les « likes  et les clics » d’une humanité manipulée par les techniques modernes d’ingénierie sociale.

Et si ces derniers événements qui seront suivis, sans aucun doute, par une série de contrecoups économiques et sociaux, nous transmettaient un message très simple que le rythme vertigineux de notre vie nous empêchait d’entendre ? Et si nous passions par une dernière porte, une dernière chance, pour nous sortir de notre paralysie ? Le monde moderne est devenu incontrôlable, ses propres géniteurs sont devenus ses esclaves. Un continent entier peut être plongé dans une misère sociale sous l’impulsion d’un chiffre à la bourse… ou sous la propagation d’une rumeur, un emballement qu’il faut parfois rassurer par une bonne guerre impitoyable qui décimera femmes et enfants sans distinction. Et s’il était temps de chercher des réponses au sens de notre existence ailleurs, de faire un peu plus confiance à nos intuitions profondes ? encore faudrait-il réapprendre à se faire confiance. Il est grand temps de se libérer de l’influence des nouveaux prêtres d’une religion sans nom ! Des experts en tout qui répondent sur tout et desquels nous attendons, comme des orphelins, des réponses sur les questions des plus infimes aux plus grandes ! Des experts nourris par le système ! Se libérer d’abord de toutes ces évidences que nous avons acceptées, tout petits, sans jamais les questionner. Des évidences que le système éducatif a entrées dans nos esprits crédules en faisant diversion par la critique des intolérances passées… Noyant l’homme moderne dans un verre d’eau…

La dernière scène !

Le temps de la responsabilité est venu !

Le temps de réactiver tout ce qui fait de moi un homme est arrivé !

Tout ce qui m’entoure m’adresse un message fort que le ralentissement du rythme effréné de ma vie me permet d’entendre

Un commentaire

  1. Merci pour ce message Farid, il résonne en moi et tout ce que tu dis trotte également dans ma tête. C’est un reflet juste et précis de l’état du monde dans son état actuel que tu nous livre. Merci de nous offrir ce constat amer sur une humanité en fin de cycle. Le croyant garde espoir en Dieu et prépare le démarrage d’un nouveau cycle, d’un nouveau siècle qui sera spirituel ou ne sera pas. Dieu t’en récompense grandement.

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