Le Pèlerinage : ses secrets et ses symboles

Les activités du pèlerinage peuvent être interprétées par un ensemble d’images et de symboles. Chaque acte d’adoration a une signification particulière et un goût déterminé, une couleur dans le monde apparent et une saveur dans le monde caché.

Il convient au pèlerin, pendant l’accomplissement de son pèlerinage, d’ouvrir son cœur, de chercher, au-delà des apparences, l’aspect intérieur, la science « ésotérique ». Rares sont les savants qui traitent de ce sujet dans leurs écrits, et encore plus rares sont ceux qui le traitent tout en restant loyaux à l’esprit de la charia : la norme.

Il importe donc d’exposer les secrets du pèlerinage et de les méditer afin de bien tirer profit des souffles de la Miséricorde divine. Vous découvrirez que le passage continuel du plan physique au plan spirituel se fait aisément lorsque l’on évoque le pèlerinage.

Ces symboles[1] seront exposés ci-dessous en fonction des étapes du pèlerinage pour mettre en exergue la dynamique de la progression vers Dieu.

– Première étape : Comprendre le sens profond du pèlerinage et de sa place dans le culte de l’Islam : Dieu a institué ce cinquième pilier afin que l’Homme se détache de tout ce qui est hormis Lui et se consacre à Son adoration. Tant que l’Homme est attaché à sa nature bestiale et noyé dans les illusions de l’éphémère et des désirs, il ne pourra cheminer vers Dieu.

– Deuxième étape : Après avoir pris conscience de la valeur du pèlerinage et de la portée qu’il aura dans son cheminement à Dieu, alors un sentiment de nostalgie s’accapare de son cœur car cette envie et volonté d’aller à la rencontre de la Maison de Dieu n’est autre, au niveau du cœur, qu’un désir de la rencontre du Maître de cette Maison. Ce désir ardent apporte à son cœur une extraordinaire consolation, l’emplit de satisfaction et entretient son espoir. Quand bien même il rencontrerait en ce monde le découragement à chaque pas, que tout serait obstacle à ses desseins, que tout viendrait à lui manquer, sa foi en Dieu et sa confiance en Lui ne le quitteront jamais, et c’est avec leur réconfort qu’il prépare son voyage.

– Troisième étape : Rectifier son intention et vouloir à travers le pèlerinage atteindre la satisfaction de Dieu Seul et non pas le regard des créatures sur soi. Le Prophète, paix et salut de Dieu sur lui, a dit : « Il y a trois actes par lesquels le cœur du croyant ne se corrompt pas : vouer sincèrement ses actes pour Dieu, conseiller les responsables et ne jamais quitter la communauté des musulmans »[2]

– Quatrième étape : Se repentir sincèrement pour ne pas connaître la honte en arrivant à Sa maison en serviteur encore désobéissant. Il convient donc de se faire pardonner auprès des personnes pour les injustices commises à leur égard. Il s’agit aussi de se débarrasser de toutes nos idoles, pour pouvoir ensuite se tourner vers Dieu. Le repentir a pour objectif la pureté du coeur pour qu’il soit réceptif à la lumière divine.

– Cinquième étape : Se rappeler, au moment de la préparation du voyage, le long voyage vers l’éternité et que le seul approvisionnement valable est la piété (Attaqwa). Dieu dit dans le même verset qui parle du pèlerinage : « Et approvisionnez-vous, mais vraiment la meilleure provision est la piété »[3]

– Sixième étape : Se rappeler au moment de quitter sa famille et sa ville, le voyage sans retour vers l’Autre Vie. L’Imam Al Ghazali ajoute ceci : « Aussi, pendant les difficultés du voyage (Pèlerinage) faut-il se rappeler les difficultés et les supplices de la tombe, et à chaque danger faut-il se remémorer le questionnement des deux anges : Mounkir et Nakir »[4].

– Septième étape : Au moment de se mettre sur la monture, se rappeler la planche sur laquelle on sera porté lors de son propre convoi funèbre. Le pèlerinage est différent de n’importe quel voyage.

– Huitième étape : Lors de l’achat de l’habit pour l’Ihram (état de sacralisation) se rappeler le linceul dans lequel sera enveloppé le cadavre après la mort. En effet, ces vêtements sont des pièces de tissu blanc non cousues : ce sont des vêtements fort différents de ceux que les gens portent dans la vie courante.

– Neuvième étape : L’état de l’Ihram rappelle l’Heure (As-Sa’a) quand l’ange soufflera dans le cor, le jour du Rassemblement, où tous les êtres, après avoir été ressuscités, seront acheminés vers le plateau du Tribunal divin.

L’annihilation de l’ego humain se matérialise bien évidemment dans cet Ihram qui rappelle la simplicité et le dévouement à Dieu. C’est une très haute station de la foi que de se consacrer à Dieu en venant pauvre, esclave dénué de toute chose de la vie terrestre. Au début du pèlerinage, le Prophète, paix et salut sur lui, disait : « Ô Dieu, me voilà en pèlerinage en serviteur et en esclave »[5]

Le pèlerin prononce ensuite la talbiya [6]: «Me voilà, ô Seigneur, me voilà. Me voilà, Tu n’as pas d’associé, me voilà. En vérité la louange et la grâce T’appartiennent ainsi que la royauté. Tu n’as pas d’associé. », se rappelant ainsi l’appel d’Abraham, paix sur lui [7]. Avec la talbiya, il rejette toutes les fausses divinités et proclame qu’il est une créature de Dieu, l’Unique. A ce moment, toute la terre rentre en résonance à ce cri de profondeur : Le Prophète, paix et salut sur lui, a dit « Nul pèlerin ne prononce la talbiya sans que les pierres, les arbres ou les mottes de terre se trouvant à sa droite et à sa gauche ne prononcent eux aussi la talbiya jusqu’aux confins de la terre »[8]

– Dixième étape : En arrivant à la Mecque, Il faut savoir qu’on arrive à l’endroit le plus sacré du globe terrestre, le « centre de la terre »[9], « la Mère des cités »[10] où Dieu a fixé Son « rendez-vous ». Cette invitation est un honneur et un grand hommage. Il convient de remercier Dieu de faire partie des hôtes bien accueillis de Sa maison où descendent, sur les cœurs, les faveurs divines. Le musulman doit se tenir devant la porte de Dieu avec une grande humilité et une pudeur infinie pour une appréhension directe de la lumière divine par le Cœur, centre subtil de l’Être.

– Onzième étape : Au moment de jeter le premier regard vers la Ka’ba[11], il convient de se remémorer la grandeur du Seigneur du sanctuaire. Contempler, pleins les yeux, la grandeur de Sa maison sacrée et tirer pleinement profit de son ambiance spirituelle irremplaçable. Certains amis de Dieu considèrent que la Ka’ba peut être identifiée au cœur du croyant qui doit être purifié et rempli par la lumière d’adoration. Dieu dit : « Et lorsque Nous indiquâmes à Abraham la place de la Maison (la Ka’ba) : « Ne M’associe rien et purifie Ma maison pour ceux qui font le Tawaf et pour ceux qui se dressent, se courbent et se prosternent »[12]

En vérité, le pèlerin va à la rencontre du Seigneur de la Maison Sacrée et non pas à la rencontre de la Maison elle-même. Le Prophète, paix et salut sur lui, dit : « Les pèlerins et ceux qui accomplissent la ‘omra sont les hôtes de Dieu, s’ils Lui demandent, Il exauce leurs demandes ; et s’ils Lui demandent le pardon, Il leur pardonne »[13]

– Douzième étape : Se rappeler lors de la circumambulation (tawaf) que l’on ne fait que reproduire les tournées incessantes des anges de la proximité autour du Trône[14]. Aussi faudrait-il rappeler que l’objectif du tawaf est le fait d’arriver à un point où le cœur processionne autour de la spiritualité divine.

Au cours de cette gravitation, les intentions sont centrées sur Dieu, les intérieurs vibrent d’une lumière intense et encore plus si l’on se rapproche de la Ka’ba[15]. C’est un spectacle impressionnant que de réaliser que la gravitation circulaire incessante des pèlerins autour de la Ka’ba ne s’arrête jamais, jour et nuit, de même que les cinq prières dans tous les coins du monde.

– Treizième étape : Embrasser la pierre noire[16], tient lieu d’un pacte d’allégeance donné à Dieu pour se vouer entièrement à Lui. Se rappeler par conséquent que la pierre sera témoin le jour de jugement en faveur des pèlerins ou en leur défaveur. La Pierre était un diamant éblouissant de lumière lorsqu’elle était descendue du Paradis puis elle est devenue progressivement noire du fait de l’idolâtrie et des péchés des humains.

Lorsque Omar Ibn Al-Khattab (que Dieu l’agrée) a embrassé la pierre noire, il a beaucoup pleuré et a dit à Ali Ibn Abi Taleb (que Dieu l’agrée) : « Ô Abou Hassan ! C’est ici que les larmes se versent et les prières s’exaucent ». Ensuite Ali (que Dieu l’agrée) a dit : « Quand Dieu a eu le pacte d’alliance de la descendance d’Adam. Il l’a écrit et l’a déposé dans cette pierre et depuis, elle témoigne de la fidélité pour le croyant et l’ingratitude pour le mécréant »[17]

– Quatorzième étape : Faire des implorations et des supplications pour tous les péchés antérieurs, en se collant à la Ka’ba à l’endroit appelé Moultazam, entre la pierre noire et la porte de la maison sacrée.

Le pèlerin fait deux rak’ates (inclinaisons de prières) derrière la station d’Abraham (maqam Ibrahim) -paix sur lui- et renouvelle ainsi sa liaison du cœur et d’esprit avec son grand père et le grand père de tous les Prophètes (Abraham). C’est lui qui, avec l’aide de son fils Ismaël-paix sur lui-, a construit la Ka’ba à sa position actuelle. Un rocher y conserve les empreintes du pied d’Abraham -paix sur lui- jusqu’à nos jours malgré les inondations et l’alternance des jours, et illustre, d’une manière ou d’une autre, le miracle que Dieu (swt) procure lorsque l’on œuvre dans sa voie.

Ensuite, le pèlerin cherche à s’abreuver de la source Zamzam qui jaillit encore de nos jours. Zamzam est située à côté de la Ka’ba et abreuve toujours les hôtes de Dieu. Selon Ibn Abbas, que Dieu l’agrée, le Prophète, paix et salut sur lui, a dit : « La meilleure eau sur la surface de la terre est celle de Zamzam. Elle suffit comme subsistance et constitue un moyen de guérison pour la maladie.»[18]

Il convient de profiter de cette grâce et de ce don divin pour demander à Dieu le Tout puissant d’étancher sa soif le jour du jugement et combler sa quête à Lui, car les implorations sont exaucées .Aussi, il est rapporté qu’Ibn Abbas disait l’invocation suivante en buvant l’eau de Zamzam: «Mon Seigneur, je Te demande un savoir utile, une subsistance abondante et une guérison contre toute maladie»[19].

– Quinzième étape : Se rappeler la fluctuation de la balance de Dieu, au tribunal du jour dernier lors de la marche entre Assafa et Al-marwa. Le mot Safa signifie la pureté, il ne faut pas hésiter à demander au Seigneur la pureté de l’âme.

– Seizième étape : Le jour de ‘Arafa, se rappeler la terre de la résurrection et l’espoir des humains dans l’intercession des Prophètes. Raviver la conviction que tous les musulmans forment une seule Oumma (communauté), tous égaux et qu’ils méritent l’amour et la sympathie. Dans ce métissage des voix, des corps et la symbiose des âmes il n’y a plus de « peuples supérieurs » et de « peuples inférieurs ».

Quelle bonne compagnie que d’être avec des hommes humbles et des saints au cœur pur dans un moment béni et en un lieu noble. Dans cet état sublime, sous l’ombre de la Miséricorde divine, il convient au fidèle de diriger ses demandes et ses implorations au Seigneur Majestueux qui voit les pleurs de ses serviteurs, et entend les voix qui s’élèvent avec toutes les langues du globe terrestre. L’un des secrets du Pèlerinage, selon Al-Ghazali, réside dans ces instants de communion des pensées, et des invocations qui sont adressées à Dieu lors de la Station à ‘Arafa.

Le Prophète, paix et salut sur lui, a dit quand il était à ‘Arafa : « Ô Musulmans ! L’ange Gabriel est venu me voir et m’a transmis le salut de la part de mon Seigneur et m’a dit : « Dieu a pardonné à ceux qui sont présents à Arafat et à Al-Mach’ar Al-haram ». Et Omar, que Dieu l’agrée, de demander : « Ô Prophète ! Ceci est pour nous spécialement ? » Et le Prophète de dire : « Ceci est pour vous et pour ceux qui viendront après vous jusqu’au jour de la résurrection » et Omar de dire : « Qu’ils sont nombreux et magnifiques les bienfaits de Dieu ! ».

Des récits affirment qu’Adam et Ève, chassés du paradis, se retrouvèrent à des endroits différents et se seraient rencontrés à nouveau, ou reconnus à ‘Arafa – du verbe ta’arrafa ou ‘arafa[20] en arabe qui signifie se connaître – Ainsi, à ce jour, le pèlerin reconnaît ses défauts, son état et son ego passionnel.

– Dix-septième étape : En jetant les pierres à Mina, il convient de se rappeler que c’est un symbole d’obéissance à Dieu et une sorte d’imitation sympathique au Prophète Abraham, paix sur lui, qui a lapidé Satan à plusieurs reprises à trois endroits différents.

Le terme Mina provient du mot arabe Al-Mouna, signifiant « ce à quoi aspire l’Homme ». Il convient de ne pas perdre de vue son désir premier et sa prime motivation : chercher l’amour de Dieu et contempler Sa Face (Wajha Allah).

– Dix-huitième étape : Se rappeler lors du sacrifice le fait de se rapprocher de Dieu et espérer la délivrance de l’Enfer, sans perdre de vue qu’il faudrait en vérité sacrifier son nafs (ego passionnel) pour arriver à Dieu.

– Dix-neuvième étape : Lorsque l’on atteint la ville sainte, on y trouve une atmosphère empreinte de piété et de vertu, on visite les lieux qui témoignent de la gloire de l’islam qui laisseront leur trace dans l’esprit de chacun. Humer l’air que le Messager de Dieu, paix et salut sur lui, respira. Quelle belle ville, Médine ! Le lieu où la révélation est descendue et l’endroit où a vécu le Prophète, paix et salut sur lui, ainsi que ses compagnons, dont nombreux sont enterrés à al Baqui’, le cimetière historique de Médine. D’autres sont enterrés au pied du Mont Ouhoud.

Aussi, avoir une certaine amertume d’avoir raté la compagnie du Prophète, paix et salut sur lui, et de ses compagnons, que Dieu les agrée, et souhaiter rencontrer ses héritiers vivants. La main secourable des serviteurs de Dieu, amis de Dieu et modèles accomplis, sont les points d’attache servant d’amarre au bateau de la vie en détresse.

– Vingtième étape : En visitant la mosquée du Prophète, paix et salut sur lui, se rappeler que l’on est à l’endroit qui contient son corps béni, qu’il est le meilleur être humain sur terre, savoir le saluer avec humilité et vénération car il entend [21] et reconnaît son visiteur. Ne pas manquer de faire énormément de bénédictions et de salutations. Il s’agit d’avoir accès à cette réalité spirituelle du Prophète Mohammad, paix et salut sur lui, et de s’imprégner de sa lumière pour détacher la soif de l’âme. Ne pas manquer de faire des prières au lieu nommé « jardin du paradis » (arrawda acharifa)[22] qui se trouve entre sa tombe et sa chaire et ne pas oublier de demander à Dieu l’intercession du Prophète, paix et salut sur lui, en sa faveur.

Conclusion

Les musulmans doivent retirer beaucoup de bienfaits de ce pèlerinage. Les soucieux de Dieu et ceux en quête de Vérité trouveront de quoi entretenir leur inquiétude, armer leur recherche et éclaircir la voie vers une quête spirituelle.


[1] La majorité de ces symboles ont été cités par Al-Ghazali dans son livre « la revivification des Sciences de la religion », mais ce ne sont pas les seuls qui existent dans nos références islamiques.

[2] Rapporté par l’Imam Ahmed.

[3] Coran  2/197.

[4] Al-Ghazali dans son livre « la revivification des Sciences de la religion »

[5] Rapporté par Al-Bazzar et Addarakoutni

[6] Invocation du pèlerin : إِنَّ الْحَمْدَ والنِّعْمَةِ، لَكَ والمُلْكُ، لَا شَرِيكَ لَكَ: لَبَّيْكَ اللَّهُمَّ لَبَّيْكَ، لَبَّيْكَ لاَ شَرِيكَ لَكَ

[7] Après des siècles d’ignorance et d’idolâtrie, l’homme a oublié l’aspiration naturelle vers son Seigneur et s’est révolté contre sa prime nature. Dieu a ordonné aux gens de visiter Sa maison au moins une seule fois dans la vie. Après l’édification de la Maison Sacrée, Dieu – Exalté Soit-Il – dit à notre maître Abraham – paix sur lui – après que celui-ci eût édifié la Maison Sacrée : « Et appelle les gens au pèlerinage. Ils viendront vers toi, à pied, et aussi sur toute monture, venant de tout chemin éloigné» (Coran 22/27). On relate à cet égard que notre maître Abraham – paix sur lui – s’étonna lorsqu’Il lui a demandé d’appeler au pèlerinage. Il dit : « Ô Seigneur, comment ma voix parviendrait-elle aux quatre coins de la terre ? », Dieu lui répondit : « Il t’incombe de lancer l’appel, et Il M’appartient de le faire parvenir à qui Je veux, serait-ce aux quatre coins de la terre»

[8] Hadith rapporté par Ibnou Majja, al-Bayhaqui, Attirmidhi et Al-Haquim

[9] Une légende prophétique stipule que la Mecque est « Sourrate Ar-Ra’ard »- nombril de la terre.

[10] Coran 6 / 92

[11] La rencontre avec la Ka’ba a toujours été pour certains mystiques une occasion parmi tant d’autres pour rencontrer Dieu, une rencontre avec l’Eternel l’Omnipotent. Abou Yazid disait : « A mon premier Pèlerinage, je vis seulement la Ka’aba, la seconde fois, j’ai vu à la fois le sanctuaire la Ka’ba et le Seigneur de la Ka’ba et la troisième fois j’ai vu le Seigneur Seul »

[12] Coran 22 / 26

[13] Hadith rapporté par Ibnou Majja, Ibnou Hibban et Ibnou Khouzayma

[14] Rappelons le Hadith qui précise que sous le trône divin, il y a une Ka’ba pour les anges appelée « Al-Bayt Al-Ma’mour », et que dans chacun des sept cieux, il y a une Ka’ba particulière pour ses habitants et la Ka’ba terrestre se trouve exactement au dessous.

[15] Les pèlerins ressemblent ainsi, par ce fait, aux astres, étoiles, galaxies et les électrons qui gravitent autour d’un noyau en suivant une orbite, de plus près ou de loin, dépendant des forces d’attraction du cosmos.

[16] Le célèbre hadith rapporté par au moins quatre compagnons : « la pierre noire représente la main droite de Dieu » (rapporté par Ibnou Majja, Tabarani et Ibnou Khouzayma). Concernant le Pacte d’allégeance (al-mîthâq) contracté entre Dieu et les hommes dans la pré-éternité. Dieu dit : « Et quand Nous prîmes des reins d’Adam sa descendance et Nous fîmes témoigner : Ne suis-Je pas votre seigneur ? » Ils répondirent : « Certes oui, nous en témoignons ! Afin que vous ne disiez pas le jour du jugement dernier : « Nous ne savions pas !» (Coran 2/197).

[17] Rapporté par Al-Hakim, dans une autre version du hadith, Ali dit : « Mais si ! Elle peut profiter car le Prophète, paix et salut surlui, a dit : « le jour de la résurrection, Dieu lui donnera une langue prompte à la répartie pour témoigner en faveur de celui qui y aura posé la main pour faire le contrat de fidélité, tout en croyant dans l’unicité de Dieu » (rapporté par Ibnou Majja, Attirmidhi, Ad-Darimi et Ahmed).

[18] Hadith rapporté par Tabrani et Ibn Hibban

[19] اللَّهُمَّ إِنِّي أَسْأَلُكَ عِلْمَاً نَافِعَاً وَرِزْقَاً وَاسِعَاً وَشِفَاءً مِنْ كُلِّ دَاءٍ

[20] De nombreux mystiques précisent que la Station à ‘Arafa est celle de la Connaissance de l’Unique, al-ma’rifa, un autre terme de la même racine que ‘Arafa.

[21] Selon Abou-Hourayra , le Messager de Dieu, paix et salut sur lui, dit : « chaque fois que quelqu’un m’adresse le salut Dieu me redonne mon âme pour que je le lui rende » rapporté par Abou Daoud

[22] Le Prophète, paix et salut sur lui, a dit: « Dans l’espace compris entre ma demeure et mon Minbar, il y a l’un des jardins du Paradis » (Boukhari et Mouslim).

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