Ces enfants qui ont eu la Sagesse…

Les paroles magiques du Coran s’infiltrent dans les cœurs, les transforment et les transportent…. Quiconque flâne entre ses versets lumineux purifie et lave son cœur de toutes souillures et ses yeux de tous péchés.

L’attachement du Coran, son interaction et sa fusion avec l’âme humaine illustrent magnifiquement les merveilles et la grandeur du Saint Livre.

Il nous a été rapporté dans les textes que le Coran se mélange à la chair et au sang de celui qui le lit tout en étant sincère. Ainsi le prophète, bénédictions et salut de Dieu sur lui a dit : « Celui qui apprend le Coran dès son jeune âge, Dieu mélange le Coran à sa chair et à son sang »[1]. Le grand imam Ja’far Assadiq a dit : « Celui qui apprend le Coran alors qu’il est encore jeune et croyant, Dieu mélange le Coran à sa chair et à son sang, le compte parmi Ses ambassadeurs nobles et obéissants et le Coran lui sera un rempart  le Jour dernier. »[2]

Ibn khaldoun fait référence dans son livre « Al-Muqaddima » (introduction à l’Histoire universelle) à l’importance de l’apprentissage du Coran aux enfants, et considère le Coran comme base de tout programme éducatif. Il est, dit- il : « une injonction religieuse permettant de fixer la conviction  et de raffermir la foi ».

Le grand philosophe et savant musulman Ibn Sina (Avicenne) conseille dans son livre : « la politique » d’enseigner aux enfants le Coran dès que leurs petits corps et leurs petits cerveaux le permettent, ils prendront ainsi la langue originelle dans leurs tétées, et la foi s’enracinera dans leurs âmes.

Nos enfants, au sens large du terme, car tous les enfants sont les nôtres. Et comme nous l’a enseigné notre Prophète bien aimé, paix et salut sur lui, ils sont notre joie de vivre : « les biens et les enfants sont l’ornement de la vie de ce monde », notre rayon de soleil sur cette terre, notre avenir, mais aussi notre responsabilité !

Alors, comment réussir notre mission d’éduquer, d’orienter, d’aimer ces enfants. Ces enfants qui sont nos successeurs et qui porteront à leur tour, le flambeau de la transmission du message divin ? Que Dieu nous accorde Son soutien dans cette lourde tâche et qu’Il pardonne nos erreurs et nos manquements.

Ce petit être, signe de la grandeur de son Créateur, avant même de naître, fœtus dans les entrailles de sa mère, vit, s’imprègne de son entourage par le biais de sa mère.

Et dès le sixième mois, il entend les voix et les sons… La mère pieuse qui a eu le réflexe de dire au début de sa grossesse ce qu’a dit la mère de Mariam,  que le salut de Dieu soit sur elles : « Seigneur, je T’ai voué en toute exclusivité ce qui est dans mon ventre, Accepte-le donc, de moi.. »[3], n’a de cesse de psalmodier, de réciter et d écouter le Coran.

C’est ainsi que le futur bébé se familiarise aux paroles, aux versets et  au chantonnement du Coran et l’apprécie. Enfant, il éprouvera un penchant naturel pour le Coran.

Nourrisson, il s’habitue à l’écoute du Coran durant ses moments de jeux, de sommeil, et de tétées… Les experts conseillent à la mère de réciter le Coran au moment de l’allaitement (naturel), car le bébé  l’emmagasine dans son subconscient.

Petit à petit, il commence à regarder, surveiller et imiter ses parents et ses proches. Aussi, il serait souhaitable que l’enfant voit ses parents  lire et réciter le Coran à tout moment.

A partir de 3 ans, on introduit l’apprentissage du Coran, on commence par un verset, puis deux… Très vite, il y prend goût, il faut alors l’encourager par des petites récompenses, le valoriser devant les autres.

Le faire intégrer dans un cercle d’apprentissage du Coran l’aidera  à être  régulier, constant et le motivera à être plus performant…

Lui enseigner le sens de certaines sourates et les causes de leurs révélations renforce son lien avec le Coran…

Lui enseigner l’éthique qu’on doit avoir avec le Coran, comme ne pas le poser à même le sol, ne pas  mettre quelque chose par-dessus,  en prendre soin, contribue à marquer la sacralité et l’amour du Coran dans son cœur…

Lui faire rappeler  régulièrement les bienfaits de la lecture, de la récitation et de l’apprentissage du Coran…

Pour terminer,  je rappelle un hadith du Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui : « Celui qui apprend le Coran avant sa puberté fait partie de ceux qui ont eu la sagesse alors qu’ils sont encore enfants »


[1] Hadidh rapporté par Abou Hourayrah

[2] Thawab-ul-A’mal, p. 226

[3] Coran : sourate Al Imran, V35

Un commentaire

  1. merci infiniment pour ce beau rappel; nous oublions souvent ces petites créatures dont nous sommes responsables et nous nous soucions d’abord par notre relation avec le coran; n’est ce pas de l’égoisme que d’avancer dans l’apprentissage du coran sans les faire avancer pendant leur période et age d’or; occasion unique à ne pas manquer !
    barakallhofik ma soeur

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