La pudeur

Un matin j’ai choisi
De porter cet habit
Au nom oublié
En ces terres athées

L’agrément du Créateur
Est à mon coeur bien meilleur
Que les regards trompés
De ces hommes dévergondés

Par mon choix j’ai affiché
Ce respect étouffé
Que les femmes ont perdu
Pour s’être dévêtues

Par les yeux je suis jugée
Par les mots je suis condamnée
Mon crime est de chercher
A préserver ma beauté

Mon habit est tissé de piété
Et par la foi il est brodé
Mon habit est la pudeur
Afin de plaire à Mon Seigneur

Mon acte n’a de raison
Qu’une pure dévotion
Dans l’espoir d’acquérir
Son amour avant de mourir.

Un commentaire

  1. Ya Rabi aide nous à porter notre voile avec fierté et à rester forte fâce aux difficultés.
    Ôh Allah, facilites nous le port du hijab en France.
    Amine

  2. Salem Alekoum,
    Jolie manière de présenter le port du voile.
    J’ai bien aimé le passage sur la Piété et la Pudeur.
    Par ailleurs, j’ai bien aimé le titre, il permet de bien synthétiser la teneur du Poème.
    Merci Yacine
    Salah

  3. Assalamou ‘alaykoum,
    Ce poème dessert à mon sens totalement la cause qu’il a pour intention (louable) de défendre. La pudeur ne se réduit ni ne se résume à un foulard ni à aucun habit. La pudeur ne se décrète pas ; elle est un état, un chemin, un accomplissement.
    Et comment demander à être respectées dans nos choix et à ne plus être jugées au moment même où nous jugeons, décrétons, condamnons : terres athées, hommes dévergondés, femmes dévêtues ayant perdu le respect… Je porte le foulard, pour Dieu et contre personne, et ce poème me choque et me blesse profondément.
    Fraternellement.

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