En route…

Lundi 28 décembre 2009

La veille au soir, nous avons confirmation de notre départ pour Al Arish le lendemain début d’après-midi. Tout se fait dans la plus grande discrétion et nos référents communiquent avec nous par texto : rdv lundi matin au Bostan à 9H30 pour les consignes et les derniers détails de notre départ.

Comme à notre habitude, chaque groupe se retrouve dans une des chambres ; nous avons rdv à 3 endroits différents dans les environs de nos hôtels respectifs à 13 heures. Nous allons faire des petites courses pour le long trajet qui nous attend : bouteilles d’eau, fruits, biscuits… Pour ce qui me concerne, le rdv est au Mayorca et il s’agit d’attendre dans nos chambres l’arrivée du car que nous devons surveiller de nos balcons, descendre très rapidement car le car restera seulement 15 minutes devant l’hôtel afin de n’être pas repéré. La tension est palpable… Le temps s’écoule, toujours pas de nouvelles du car… l’inquiétude monte. Je descends dans le hall, plusieurs camarades y sont déjà… l’attente s’éternise.
Notre référent nous annonce qu’il nous faut sortir de l’hôtel pour rejoindre le car stationné à une centaine de mètres de là. Raté pour la discrétion… nous sommes une cinquantaine dans la rue avec nos bagages !
Nous nous installons très rapidement dans le car qui démarre très vite… ça y est, nous sommes en route pour Al Arish, enfin ! L’ambiance est fébrile, l’espoir est revenu, l’enthousiasme nous gagne. Nous apprenons que les autres cars se sont mis en route également et qu’il est convenu de se retrouver à la sortie du Caire afin de former un convoi avec 2 autres cars qui nous précèdent. 5 cars au total, 250 internationaux, des Français, des Indiens, des Belges, des Américains…
On y croit à nouveau, on applaudit, on rit. Sauf que bientôt nous avons des nouvelles des cars qui sont devant nous : ils sont bloqués par la police ! Nous les rejoignons et allons restés bloqués sur le bas-côté de la route quatre heures durant. Quatre heures de négociations, quatre heures d’espoir suspendu, quatre heures d’un ballet de représentants de la police et de la sécurité intérieure égyptiennes, quatre heures de confinement dans les cars…
Il est 20 heures, nos cars repartent sous bonne escorte vers Le Caire, vers nos hôtels et nulle part ailleurs, ordre donné à nos chauffeurs. Un camouflet supplémentaire, une déception de plus… l’expérience de l’épreuve et de la patience.

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