Apprendre la persévérance par le sport

Franchir les obstacles, foncer sur les sommets, voilà résumée l’épreuve de notre vie sur cette terre comme Dieu, exalté soit-Il, le dit dans le Coran. Et cette longue épreuve, cette course, n’est pas une course de rapidité mais bel et bien d’endurance, de persévérance, de don de soi et de dépassement de ses propres limites.

Les mérites du sport sont d’abord physiques et physiologiques : entretien des muscles, bienfaits cardiovasculaires, prévention de maladies chroniques, etc. Mais les bienfaits se font aussi ressentir sur le moral et sur les qualités mentales personnelles développées. Suite à une séance de sport, le cerveau libère des endorphines qui produisent des effets bénéfiques contre l’angoisse, l’anxiété et la dépression (ce qui ne dispense pas de consulter !).

En outre, faire du sport permet de renforcer son endurance dans tous les domaines de la vie. Lorsque l’on fait du sport, le corps est mis à rude épreuve et il est amené à puiser dans ses ressources d’énergie, au-delà de notre zone de confort. Et c’est précisément là, que la force de notre esprit, de notre volonté se manifeste. Si l’esprit est fragile, nous nous arrêtons à la moindre douleur ou difficulté ; s’il est fort, nous parvenons à dépasser la douleur physique (ou psychique) pour continuer vers notre but.

Voici quelques idées pour travailler son endurance, que l’on peut adapter à la vie quotidienne et aux projets que l’on souhaite entreprendre :

1)     Avoir confiance en soi et en sa capacité à progresser. Voici deux belles citations du philosophe Alain qui illustrent bien ce point : « Toute réussite, tout succès, tout cela est mort devant l’homme qui ne croit plus en lui-même. » ; « Il faut croire en soi, sans ce premier départ, il n’y aurait point d’entreprise au monde. ». Croire en soi pour commencer son activité physique est nécessaire puis accroitre cette confiance en soi au fur et à mesure des progrès et des entrainements.

2)     Se fixer des objectifs atteignables dans la mesure de nos capacités en termes d’intensité, de fréquence, de durée, de temps disponible. Etant débutant en course à pied par exemple, on ne peut vraisemblablement pas se fixer l’objectif d’un marathon dès le départ. Procéder par étapes pour chaque entrainement est la meilleure façon de progresser sainement.

3)     Savoir apprécier les progrès au fur et à mesure de la pratique. On peut avoir tendance parfois à dévaloriser les avancées que l’on observe, éprouvant que l’on est encore trop loin de notre idéal, mais être capable de courir une minute de plus, faire cinq pompes de plus ou autre, sont autant de marches qui nous permettent de progresser.

4)     Garder la finalité en tête. Lorsque l’on est au cœur de l’effort, on a parfois envie de s’arrêter, « c’est trop dur », « je n’en peux plus »… si l’on a fait 25 minutes de course à pied et que notre objectif de séance était 30 minutes, c’est le moment de travailler sa volonté et sa persévérance en dépassant la tentation d’abandonner.

5)     Se poser des défis. Une fois que notre pratique s’affermit, que les progrès sont palpables, il est intéressant de se lancer des défis (course, tournoi…) pour entretenir la motivation et éviter la routine de la pratique sportive.

6)     S’entourer de personnes-ressources qui nous encourageront, partageront les réussites et les progrès et apporteront un soutien social précieux.

Maintenant à vos baskets !

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