Le changement… Oui ! Mais quelle voie suivre ?

Le combat contre la souffrance a toujours été une priorité des êtres humains. Toutes les époques, toutes les cultures ont connu des hommes et des femmes qui ont tenté d’alléger, ou de supprimer, les souffrances de leurs contemporains. Il y a toujours eu des hommes et des femmes qui n’acceptaient pas la fatalité des maux du monde, de l’âme et du corps et pour qui le changement vers un mieux n’était non pas seulement possible mais aussi impératif. Avec leur foi, leur science, avec l’une et l’autre, avec leur courage, leur détermination, ils ont proposé des modèles, cherché des voies de salut, expérimenté des méthodes, mis en application les résultats de leur recherche. Les approches qui se sont développées, et affrontées, à partir du 19ème siècle, et tout au long du 20ème, se sont toujours différenciées selon deux axes majeurs : le premier désignant la société, dans ces aspects socio-économiques, comme responsable de la souffrance individuelle et le second n’envisageant la souffrance que d’un point de vue individuel.

 

La voie du changement par l’action politique

La première approche pose le changement de la société comme condition du bonheur de l’homme ; tous ses maux, des plus objectifs aux plus subjectifs, quand il leurs est reconnu une réalité, sont le fruit de sa situation sociale et matérielle. On reconnaîtra ici l’une des caractéristiques de la pensée marxiste : ce sera donc, pour cette pensée, par un changement structurel raisonné, modifiant les modes de productions et renversant les rapports de classe que l’on pourra assurer le bonheur humain, en l’occurrence celui du prolétariat. Quant aux souffrances psychologiques, existentielles, elles ne seront, dans ce cadre de pensée, que des « illusions bourgeoises », aussi scandaleuses et déplacées que l’étalage des richesses des grands de ce monde. S’arrêter sur soi sera perçu comme un luxe de nanti, un passe-temps fondé sur du vide. Pour ce courant de pensée, la psychologie n’aura donc pour objet que « l’illusion du sujet », celui-ci n’étant que la résultante de ses déterminations socio-économiques ; l’homme n’est pas, n’existent que l’ouvrier, le bourgeois ou toute autre caractérisation sociale. Au-delà de l’un et de l’autre, nulle humanité. Bien sûr, ce point de vue sera nuancé par les successeurs de la pensée marxiste. Des théories politiques introduiront la subjectivité des individus dans leur analyse des mouvements sociaux, de l’Histoire, essayant de pondérer le poids des déterminations, des contraintes et des dynamiques sociales dans l’identité de l’individu, si tant est qu’on s’intéresse à lui. Mais néanmoins, la méthode proposée pour provoquer un changement restera toujours la même : changement des structures, de la société. C’est la voie politique.

La voie du changement par le cheminement intérieur individuel

La seconde approche ne considère que la personne et son histoire intérieure, son « roman familial ». C’est l’approche « psychologique ». Toute démarche visant à changer la société de manière globale lui apparaît vaine, sans intérêt, ou tout simplement hors de son champ. La chose politique lui est à ce point étrangère qu’elle va même jusqu’à relativiser le désir de justice, de changement social qu’éprouvent certains individus et qui les pousse à « entrer en lutte », en leur trouvant des mobiles relevant non pas de causes objectives mais de leur histoire individuelle (tentative de réparation symbolique suite à un traumatisme survenu dans la petite enfance, volonté de maîtrise, paranoïa, etc.). Selon ce point de vue, la voie du changement à l’échelle collective, si tant est que cela soit perçu comme réaliste, voire même souhaitable (la poursuite d’un bonheur social futur apparaissant ici comme une fuite de la réalité), ne pourrait passer que par le changement individuel. Seuls des individus libérés de leurs névroses, ou, du moins ayant pris conscience de ce qu’ils sont, pourraient agir de manière efficace, et pour « le bien commun », sur la société. Il va sans dire que cette hypothèse, le bonheur collectif passant par la « guérison psychologique » des individus, n’a rencontré que peu de défenseurs tant le changement social par cette méthode semble hors de portée. De toute façon, plus fondamentalement, pour les « praticiens » de la psyché, le changement social n’est pas l’objectif et si celui-ci devait advenir, suite à ce travail thérapeutique individuel réalisé à une échelle suffisamment large, ce ne serait qu’un résultat « accidentel », un bénéfice « collatéral ». La psychologie ne vise pas le bonheur social, mais a pour visée le bonheur de l’individu qui, pour elle, passe par son équilibre intérieur. Quant à la politique, qui intègre aussi le plan individuel, elle vise l’harmonie sociale comme condition du bonheur individuel.

Espoirs, percées et impasses

Les deux approches sont en fait relativement inconciliables. Toutes les théories qui ont tenté une articulation de ces deux approches, se sont en effet heurtées toujours au même écueil : leur point d’ancrage, ou de départ, théorique. Pour l’une comme pour l’autre approche, il n’existe aucune norme transcendantale, la Révélation, comme mode de connaissance, par exemple. Ceci a pour conséquence qu’il ne peut y avoir de fondements à la pensée, du point de vue de ces deux approches, que la raison humaine, d’objet de la pensée que les données objectives et de finalité de la pensée que cette vie-ci. Dès lors les théories qui ont tenté un rapprochement des deux méthodes exposées ci-dessus, la voie politique et la voie psychologique, restaient toujours, d’une manière ou d’une autre, liés à leurs fondements, soit politiques, soit psychologiques, et ne pouvaient donc parvenir à un point de vue global, seule condition à l’établissement d’une méthode opérationnelle. Certes l’introduction de notions relevant de l’approche psychologique a pu redynamiser, renouveler, nuancer le discours sociopolitique, de même que l’emprunt de concepts sociopolitiques a apporté à la psychologie une plus grande opérationnalité, une meilleure compréhension de l’individu, puisque prenant aussi en compte son environnement social. Mais, on le voit aujourd’hui, cela n’a pas empêché l’une et l’autre des deux approches d’atteindre, finalement, un point de paralysie qui se manifeste, notamment, par l’idée que le changement n’est plus une finalité réaliste qu’elle est une utopie.

Nous vivons donc une époque d’autant plus anxiogène que, n’ignorant pas la souffrance, la violence qui nous entoure, nous ne pouvons raisonnablement, humainement, renoncer à l’espoir d’une mutation globale, que nous ne cessons de considérer comme impérieuse alors que, simultanément, nous ne disposons d’aucune méthode, et ne voyons aucune perspective de changement global et crédible venir.

Tout est-il donc compromis ? N’y a-t-il aucune perspective d’espoir ? Allons-nous droit dans le mur irrémédiablement ? Certains diront non, prenant appui sur le sursaut citoyen, sur l’engagement militant, sur la « vague » altermondialiste. De nouvelles formes de contestations, de résistance s’inventeraient. Le 21ème siècle pourrait présenter un visage moins grimaçant que le 20ème. Examinons ce qu’il en est, même si, objectivement, ce 21ème siècle a plutôt mal commencé et que rien ne semble pouvoir arrêter la propagation tous azimut de la violence et du désespoir.

De nouvelles voies ?

Grâce à l’alter mondialisme[1], une brèche a été ouverte dans l’enceinte du néolibéralisme : pour l’immense majorité des citoyens, au Sud comme au Nord, il est maintenant acquis que l’économie doit être au service des hommes, et non l’inverse. Le travail de sensibilisation, de militance, les interventions ponctuelles, bien souvent médiatiques, qui ont fait suite aux grands rassemblements des débuts ont porté leurs fruits et les élites politiques et économiques – ceux qui bien souvent sont perçus comme les adversaires du mouvement – reconnaissent le bien fondé et la pertinence de certaines questions posées[2]. Néanmoins, l’alter mondialisme est toujours aussi peu unifié, toujours aussi hétéroclite[3].

C’est d’ailleurs là son point faible. Autant il est facile de constituer un « front commun » autour d’une opposition au néolibéralisme, autant il devient difficile de se rassembler sur l’alternative à ce monde, sur le projet de société, sur la méthode à appliquer. Sans rentrer dans les débats qui agitent aujourd’hui le mouvement sur ces questions sensibles, il est indéniable que l’esprit de l’alter mondialisme réside dans la liberté pour chacun d’agir à sa guise en vue de ce qu’il estime être le bien commun, dans l’immédiat, comme à plus long terme. « Il ne s’agit pas d’inventer une alternative globale, mais de remporter pied à pied des batailles… », déclare Yannick Jadot, de Greenpeace. Et c’est là, nous semble-t-il, l’une des pierres d’achoppement du mouvement. Le risque est grand, en effet, de voir le mouvement des « alters » se scléroser, tomber dans le piège de la ritualisation de ses pratiques, de la fétichisation de son discours, ce qui lui ferait perdre toute dimension vivante, tout potentiel de résistance – entièrement accaparé qu’il serait par la résistance à sa propre désagrégation – et toute possibilité d’influence sur la marche du monde.

Mais à nos yeux, ce n’est pas tant cette faiblesse conceptuelle et structurelle qui fait que le mouvement alter mondialisme risque de se révéler, finalement, impuissant à « changer les choses » de manière conséquente et durable, qu’un aspect fondamental de sa pensée, qu’il partage avec son adversaire historique, le néolibéralisme. Le capitalisme ou, aujourd’hui, le néolibéralisme, et le mouvement altermondialiste ont, en effet, en commun, dans la racine même de leurs pensées, une même conception de la vie. Cette conception est matérialiste. L’un et l’autre ne reconnaissant, en effet, aucun principe transcendant[4].

Des voies coupées de Dieu.

Dieu, pour l’un comme pour l’autre, n’a, en effet, aucune place dans les « affaires courantes », dans les questions de justice sociale, de combat pour le bien-être, etc. Et si Dieu est évoqué – que l’on songe aux références bibliques si chères à Bush et à l’Amérique évangéliste – ce n’est qu’à travers une rhétorique guerrière, vidée de toute spiritualité et de sens. L’un est l’autre, n’ont pour objectif que le bonheur matériel. Les premiers pour un petit nombre et les seconds, certes,  pour le plus grand nombre. Il y a évidemment une différence qualitative de taille entre ceux qui recherchent le profit pour eux-mêmes et ceux qui veulent, en accord avec une éthique de la solidarité, la redistribution et le partage des richesses, mais c’est toujours l’aspect matériel de l’existence qui fait l’objet de leurs désirs, à tous deux. Loin de nous l’idée de dire que cette dimension de la vie est secondaire, ou de peu de poids – ce serait insulter les femmes et les hommes à qui ce système économique ne permet de vivre que dans la survie – mais nous pensons que le but ultime de la libération de l’homme, n’est pas un mieux être matériel. Ce dernier n’est, en effet, que la condition de base permettant la visée d’un objectif supérieur. Le Dernier Messager de Dieu (saws) a dit, en réponse à l’un de ses compagnons qui lui demandait quel était « le meilleur islam ? » : « C’est que tu donnes à manger et que tu transmettes la Paix à celui que tu connais comme à celui que tu ne connais pas » ; il n’y a pas de cheminement spirituel sans que les besoins vitaux fondamentaux (en terme matériels mais aussi en termes éducationnels) n’aient été satisfaits…

Pour l’un comme pour l’autre, enfin, la question de la vie après la mort est sans objet, et s’il lui en est reconnu un, cette reconnaissance n’a aucune incidence sur la pensée du monde, sur l’organisation sociale, sur un projet à venir. Or nous pensons qu’il n’y a pas de vie accomplie, donc de pensée globale visant le bien commun et individuel, sans une connaissance appropriée de la mort (cet événement individuel, universel et inéluctable) et de ce qui nous attend après elle. Il est absolument vain de croire que l’on peut « changer le monde » sans réintroduire, dans toute leur réalité, la mort et la Vie Ultime dans notre système de pensée, dans notre être entier. Le Dernier Messager de Dieu (saws) a dit, et ce propos nous livre, en soi, toute une orientation, toute une économie concernant le « comment vivre » dans cette vie présente : « Vis pour cette vie-ci comme si tu allais vivre mille ans et vis pour la Vie Ultime comme si tu allais mourir demain ». Qui, pensant qu’il vivra mille ans, serait assez fou pour ne pas chercher à embellir son existence, à faire de ses relations avec ses semblables un espace de paix, une occasion de partage ?

La « récupération » de la critique du système par le système est donc quasi irrémédiable, non parce que le capitalisme aurait une capacité intrinsèque à intégrer, absorber et en quelque sorte annuler la contestation, mais parce que la critique du capitalisme et le capitalisme ont des fondements idéologiques communs et que ces fondements sont bien plus intimes, consubstantiels et étendus que ce qui les sépare. Et l’essoufflement, si rapide, du mouvement des indignés confirme ce point de vue.

Appel à une « mutation éthique [5]

Nous nous sommes arrêtés à ce qui unit ces deux modalités de rapport au monde, rappelons maintenant ce qui les sépare. Comme nous l’avons dit plus haut, ce qui les départage c’est le recours à l’éthique : volonté de moralisation de la vie politique, priorité à l’humain dans la gestion économique, recherche de la justice sociale pour les tenants d’un autre monde. Sur le plan historique et qualitatif cette différence est d’importance. Elle établit un pont vers d’autres univers de pensée, de croyance, de foi, elle est un éclat d’universalité dans la modernité.  Ces grandes catégories politiques sont, en effet, toutes liées à ces vertus morales qui ont toujours été une préoccupation majeure des religions. Dieu dans le Noble Coran dit à propos du Prophète (SAWS) : « Tu es porté par un caractère magnanime »[6]. Il est dit, par ailleurs, dans le Musnad d’Ahmad, et chez d’autres auteurs, d’après Abû Hurayra (que Dieu l’agrée) que le Messager de Dieu a dit : « J’ai été envoyé pour accomplir le caractère pieux », piété qui est à l’origine de toutes les vertus et qui ne peut se réaliser, et surtout perdurer, que par une orientation complète vers Dieu.

Le changement vers un autre monde, plus juste, plus vrai, plus respectueux de la personne humaine et de son environnement, nécessite donc une « mutation éthique », un changement de paradigme qui nous amène à penser et vivre le monde autrement. Ceci nécessite que soit rappelés un certains nombres de principes. Ces principes ne sont pas à inventer mais à redécouvrir, à revivifier. Ils sont le patrimoine commun de l’humanité. C’est par eux que notre humanité s’est construite et c’est par leur perte qu’elle se défait. Ces principes devraient être :

– première condition, universels, c’est-à-dire communément admis, et avoir pour objectif :

– deuxième condition, le bien commun.

– Ces principes, troisième condition, doivent concerner les deux plans de l’individuel et du collectif. Un équilibre entre l’un et l’autre est essentiel. Pour ce faire, il est nécessaire de construire un projet commun où puisse se fondre les projets individuels, ou plus exactement où ces derniers trouvent leur sens véritable, la raison profonde de  leur « être au monde ». Le bien commun ne peut se faire au détriment de l’individu et vice-versa.

– Ces principes, quatrième condition, doivent être transhistoriques, pérennes et non accidentels. Ils doivent être valables aujourd’hui, comme ils l’ont été hier, et doivent l’être demain.

– Ces principes, cinquième condition, doivent être d’application universelle. Ils s’expriment donc en termes de droits et de devoirs. Chacun a droit à l’application de ces principes et chacun le devoir de les respecter.

– Ces principes, sixième condition, doivent être perçus et vécus comme au-dessus des individus, des contingences, des individus, des groupes, des diversités culturelles. Ils doivent avoir force de Loi en tout temps et en tous lieux. Ils ne peuvent donc être que « supérieurs »[7].

– Ces principes, septième condition, doivent être vécus, incarnés, appliqués. Ils ne peuvent être que le fruit d’une éducation qui les promeut. Pas de bien commun sans renouveau du politique, pas de renouveau du politique sans pensée altruiste, claire et méthodique et pas de pensée altruiste, claire et méthodique sans purification du cœur.

Les piliers du changement et de l’harmonie.

Des conditions énoncées ci-dessus, nous pouvons proposer les principes suivants, piliers du changement et de l’harmonie (ils sont présentés ici sans souci de priorisation), et qui ont pour but d’associer les deux axes de la justice et de l’aspiration spirituelle[8] :

– Premier principe : droit au respect et devoir de respect de la personne humaine (respect de son intégrité morale et physique, respect de sa culture, de ses convictions, respect de ses biens, de ses besoins – vitaux, religieux, etc.) et de son environnement (respect de la nature, des animaux). Ce premier principe a une racine spirituelle. Cette racine est l’amour. Cet amour n’est ni un idéalisme, ni un sentimentalisme. C’est un sentiment profond de commune appartenance au genre humain et au cosmos. C’est bien plus qu’une obligation morale, qu’un droit ou qu’une catégorie comportementale. C’est un fondement de la nature humaine.

– Deuxième principe : droit à l’éducation et devoir d’éduquer. La racine spirituelle de l’éducation est la soif de la connaissance et son but est, pour cette vie-ci, la sagesse, qui est application équilibrée de la connaissance, et pour la Vie Ultime, l’agrément de Dieu.

– Troisième principe : droit à la justice et devoir de justice. La racine spirituelle de la justice est la beauté qui suppose équilibre (plutôt qu’ordre) et vérité.

– Quatrième principe : droit et devoirs de rappeler ces principes et droit et devoir de les défendre. La racine spirituelle de ce principe est la sincérité, qui se manifeste par la constance, la combativité, le sens du don (de ses biens comme de soi-même).

 


[1]      Mouvement, rappelons-le, né dans les années 90 de la rencontre d’anciennes ONG et de militants que l’engagement politique classique avaient fini par décevoir.

[2]      En janvier 2005, des représentants de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international participaient au Forum social, pendant que les hôtes de Davos avaient mis à l’agenda de leurs débats les inégalités, la pauvreté, le changement climatique…

[3]      Les composantes du mouvement alter mondialisme sont extraordinairement variées : anarchistes, tiers-mondistes, trotskistes, chrétiens, écolos, féministes, syndicaliste, citoyens, apolitiques, anciens soixante-huitards…

[4]      Indépendamment des individus – qui peuvent avoir l’une ou l’autre croyance – ou de certains groupes engagés dans le mouvement.

[5]      Cette notion est empruntée à l’Imâm Abdessalam Yassine, que Dieu le prenne dans Sa Miséricorde. On la trouve exposée dans « La révolution à l’heure de l’Islam »

[6]      Qur’ân 68 :4. Traduction du Coran de Jacques Berque (ndt) : Jacques Berque, Le Coran, essai de traduction, Editions Albin Michel, mars 1999.

[7]      Ou transcendants (selon la conception kantienne est transcendant ce qui appartient à la raison pure, antérieurement à toute expérience et qui constitue une condition préalable à cette expérience) ou, d’un point de vue religieux, d’origine divine (provenant d’une Révélation).

[8]      Certains s’arrêteront à l’axe de la justice, se désintéressant de la recherche de Dieu, d’autres iront plus loin, mais dans les deux cas, une base partageable sera établie : oeuvrer pour le bien commun.

 

Un commentaire

  1. Salam,

    Comme toujours c’est un réel plaisir de lire ces articles, que Dieu vous en récompense !
    Les principes proposés me font penser aux objectifs (maqasid) chariah proposés par T. Ramadan dans sa “Réforme radicale”, que pensez-vous de cette comparaison ?

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